mardi 31 mars 2009

Comment ne pas perdre son job


Je sais maintenant ce que sont les feijoas. Je me sens moins idiote! C’est une sorte de goyave, mais ils sont plus doux. Ce qu’il y a de cool dans ce travail c’est que nous sommes en plein air (j’adore ça, j’ai moins l’impression de travailler) et qu’on est bien traité.

Brenda, ma boss, nous donne des bonbons l’après-midi, pour la pause on est sûr d’avoir du thé ou du café (soluble, malheureusement). Samedi, la mère de Brenda nous a donné des cookies.

C’est parfois dur de cueillir des feijoas parce qu’il faut être sûr qu’ils sont bons, ni trop durs, ni trop petits.

J’ai eu des problèmes au début parce que, vraiment, je ne comprenais pas ce qu’on attendait de nous : je ne suis pas sensée les presser mais sans ça comment deviner si ils sont bons ?
Heureusement Daphne m’a dit de le faire, discrètement, et après je dois donner une petite pression sur la tige et s’ils ne partent toujours pas, je les laisse. Car ça veut dire qu’ils seront bons le lendemain.

C’est dur de ne pas toujours prendre le fruit alors qu’on le sent ferme mais je résiste !
En plus, ce qui est cool c’est qu’on nous demande si on vient travailler le lendemain : en fait, je pourrais dire un jour que je ne travaille que le matin et partir faire la fête !

Mais comme c’est de l’argent facilement gagné (le travail n’est pas si dur, l’ambiance est bonne, la « direction » nous traite bien), je crois bien que je pourrais tenir 5 semaines sans jour de repos !

Ca fait bizarre de se dire que je suis en vacances et de travailler tous les jours de la semaine mais c’est le bon moment pour gagner de l’argent (j’ai calculé plus de $3000, bien sûr, il faut retirer les $110 par semaine que me coûte mon hébergement et la nourriture).

Après, je me tâte : ou je vais dans l’île du sud (les billets d’avion sont très peu chers) ou je pars pour une île « exotique » comme Fidji.
Mais, le travail est assez exténuant : il faut sans arrêt se poser la question de savoir si les fruits sont mûrs ou pas. Pour ça, je préfèrerais presque cueillir des kiwis mais c’est trop dur pour une femme : on est payé à ramasser le plus de fruits possibles, la paie varie en fonction du poids des kiwis ramassés et les paniers font 15kg. Le rêve !

Parfois, le matin j’en ai ma claque : il faut se baisser, se lever, ramper sous les arbres et surtout oublier le moins de fruits possibles ! Je pensais vraiment être virée dès le début parce que je sentais Brenda anxieuse.

Mais en fait, dimanche soir, elle a téléphoné à Brian pour lui dire que Helena (une Allemande de ma chambre) était virée. Ca nous a fait un choc à toutes ! Parce qu’on a commencé ensemble, je pensais toujours faire équipe avec Helena. Apparemment, Helena ne faisait pas son travail assez sérieusement.

J’ai tellement souvent l’impression que mon travail craint ! Et on me garde ! Ce doit être une erreur ou je suis très chanceuse (ou assez maligne pour dissimuler mes bévues !).
De toute façon, pour être honnête, je me fous de travailler là ou pas. Parce que je me sens lésée : je ne suis pas encore allée à la plage (pas le temps), je n’ai pas encore péché, je n’ai pas encore vu de cascade…. Il y a tellement de choses à faire ici et je les manque toutes !

Si on me vire, je pourrais tout voir, prendre quelques jours et aller travailler dans un « packhouse ». Please, Brenda, sack me !
Mais, je ne suis pas sûre de le prendre aussi bien dans la vraie vie ! Ce qui est bien, c’est que je peux écouter ma musique : cueillir en écoutant les Beatles , les Red Hot, Emilie Simon (ça fait du bien d’entendre du français !), Nina Simone… Etre sous le soleil et écouter des chansons qu’on aime !

En plus, ça fait du bien de faire quelque chose de non intellectuel, ça permet de réfléchir à la suite de mon voyage.
Je m’amuse beaucoup avec Daphne, elle vient de Hollande mais est originaire du Sri Lanka. Le premier jour, on nous a demandé si on voyageait ensemble : 2 bronzées dans la même chambre ! On a bien rigolé de ça ! Et depuis, on arrête pas de rire ensemble ! On fait les folles et on s’en fout royalement des regards surpris de certains.
Ici, on a l'impression d'être en amis et c'est cool!

dimanche 29 mars 2009

Comment faire la cueillette de feijoas


J’ai enfin du travail ! Jeudi matin, Brian a frappé à la porte violemment, il est rentré dans notre chambre, en demandant qui voulait travailler. Les filles ont levé la main, Brian m’a regardé dans les yeux, je l’ai regardé, complètement perdue pensant que ma main était levée, Daphne a crié « Florence » et j’ai réalisé que non, ma main n’était pas levée, je l’ai levée à moitié endormie.
Voici comment on trouve du boulot !

Ne me demandez pas de traduire feijoas, si quelqu’un trouve quelle variété de fruits c’est, je l’applaudis ! Ce ne sont pas des fruits qu’on mange chez nous. Ca a la forme de kiwis, la peau un peu comme celle d’un avocat et c’est un peu surs.

Pour les cueillir, il faut y aller en douceur. On doit les cueillir avant qu’ils ne tombent, juste avant ! Il faut exercer une petite pression sur la tige et si le fruit vient, c’est que c’est bon sinon il faut le laisser sur l’arbre jusqu’à ce qu’il arrive à maturité.

J’ai passé ma première journée de travail dans le brouillard. L’horreur ! Ce n’est pas le fait de me lever tôt qui était si dur, mais le réveil « énergique » de Brian.
Ma journée s’est mal passé : j’ ai cueilli pleins de fruits qui n’étaient pas encore bons. I was so confused !
En plus, la responsable est très gentille. J’ai détesté faire autant d’erreurs, surtout quand la personne qui m’emploie est si sympa.

En fait, peut-être que c’est cher, ces petits fruits… Elle a perdu des millions de dollars à cause de moi… Quelle idée de m’embaucher !

On commence à 8h30 normalement, mais Brian nous emmène là-bas très tôt (départ 7h25), on arrive à 8h ! On finit à 17h. On a 2 pauses de 15 minutes dans la journée, qui sont rémunérées et une à midi de 30 minutes, non payés.

Je dois emmener mon repas tous les jours. C’est un peu contraignant. Car ou je fais un sandwich vite fait le matin ou je me prépare le déjeuner la veille. Mais, le travail n’est pas trop dur puisque nous n’avons pas à faire des trucs trop physiques, juste vérifier si les fruits sont bons, remplir des buckets (seaux) et les vider en faisant attention aux fruits.

Le plus dur c’est de passer la journée au soleil. J’ai acheté une casquette aujourd’hui pour éviter un peu le soleil.

Comment passer le temps à attendre


C’est de plus en plus embêtant d’attendre pour travailler. J’ai maintenant mon IRD number et ça fait du bien.
Tout ça grâce à Brian. C’est assez marrant parce qu’en France, les gens partent du principe que rien n’est gratuit. Mais, je crois bien que Brian fait ça pour son propre plaisir.
Parce que je ne connais pas beaucoup de personnes prêtes à travailler 7 jours sur 7, de 7h à 22H juste pour gagner plus d’argent !

Ce n’est pas un boulot tranquille, il nous conduit tous les jours en ville, ou au travail. Il nous trouve du travail.

Aujourd’hui, Daniel, un de mes amis allemands a fait du jardinage.
Certains travaillent dans des « packhouses » (usines où on empaquète les fruits), d’autres, font des petits travaux par ci par là….

Moi, j’ai signé un contrat pour travailler dans une usine de kiwis. Les règles sont claires : pas de bijoux, pas de parfum, toujours se laver les mains quand on sort des toilettes ( quoi que ça me semble normal), il faut demander la permission pour aller aux toilettes, 7 jours sur 7, de 7h à 19h.
Ce n’est pas une partie de rire, loin de là !

Mais, on est tous à se poser la même question : « are you working today ? ». Quand quelqu’un dit oui, on le regarde avec un regard envieux.

Ici, le système des impôts est particulier : comme on est des saisonniers, on paie plus d’impôts que les autres, mais ce n’est rien quand on calcule bien. On paie 22,7 cents par heure travaillée.
Au début, je pensais que c’était 22.7% ! Une semaine à Hideaway Lodge coûte $105. C’est pour ça que certains veulent absolument travailler. Voici la vie des saisonniers ! Enfin, des saisonniers étrangers !

Comment attendre les kiwis suite


Nos journées ici se passent à attendre et à ne rien faire, excepté prendre le soleil et discuter.
Faire connaissance les uns avec les autres et c’est plutôt intéressant. Nous avons tous traversé la planète, et au final à part Ryan ou « Canada », comme nous l’appelons tous, nous sommes une majorité d’Européens, énormément d’Allemands ( qui ont pour habitude de parler allemand ensemble), des Suédois, des Hollandais, des Norvégiennes, des Français ( nous sommes seulement 2), des Anglais …

C’est un peu ridicule de changer d’hémisphère, juste pour rencontrer des Européens, mais on s’amuse bien ensemble.

La plupart d’entre nous ne rêve que d’une chose : que Brian nous propose un travail. J’avoue que c’est un peu frustrant : passer ces journées à attendre, près d’une semaine, pour rien.
Le refrain de Brian en ce moment c’est « maybe tomorrow ».

Plus j’attends moins je vois pourquoi je dois travailler. J’ai de l’argent pour le moment. Mais l’idée de quitter Hideaway Lodge a quelque chose d’effrayant, vraiment c’est une colonie de vacances. Ici, on passe son temps à s’amuser ! Nous avons une mascotte Ryan, il fait toujours des trucs trop bizarres, il a toujours une bière dans la main mais il est tellement gentil !

Les journées sont les mêmes : lever à 9h-9h30, douche, petit-déjeuner, 10h30 shopping, midi, retour et encore une longue après-midi à ne rien faire. Bronzage sur le gazon (j’ai pris énormément de couleurs !), parties de cartes ( j’ai appris de nouveaux jeux), préparer le repas ( 1h pour réfléchir à ce que je vais manger, 1h pour me décider à le préparer et 1h à la faire)
Quand on s’habitue à ne rien faire, c’est dur de se mettre dans l’état d’esprit de faire quelque chose et surtout c’est dur de se dépêcher de le faire !

Mardi, nous sommes allés à la « chocolate factory », 6 dans la voiture de Robin ! C’est la seule attraction de Keri Keri et c’est assez décevant. On nous fait goûter quelque chocolats, pas trop, histoire qu’on en achète. On voit un peu la cuisine, mais les chocolats sont chers.
Puis, dîner ! On a décidé de préparer le repas ensemble : lasagnes aux légumes ( Daphne, my roomate est végétarienne) avec un poisson offert par Robin, l’Anglais. C’est assez sympa de faire la cuisine ensemble et de manger ensemble.

Mercredi soir, c’était concert. Trop sympa ! Claudio (le Chilien, jouant de la basse), Thomas (le Tchèque, au didjiridoo), Ryan aux chants, Daniel ( l’Allemand au ukulélé), Billy (l’Anglais, à la guitare) et Florence aux maracasses (enfin, un œuf en bois rempli de riz !). J’avais l’impression d’être le membre d’un groupe. Trop cool ! Je faisais les chœurs aussi.
Puis, des gars de Vanuatu ont pris la guitare et joué des airs de chez eux. Et à la fin, des Brésiliens ont joué avec nous. Ils étaient super impressionnants !

Voici un exemple de ce que je dois faire pour passer le temps ! Ma vie est trop dure en ce moment !

dimanche 22 mars 2009

Comment attendre les kiwis

Voilà, je n'ai pas donné de nouvelles dernièrement, désolée mais dans mon backpacker, il n'y a qu'une salle pour internet, pas de wifi, c'est dur. Surtout que c'est relativement cher.
Mais c'est dur quand on s'habitue à garder le contact avec ses amis de ne pas pouvoir envoyer un seul message! VOUS M'AVEZ MANQUES!!!!!





Je suis dans mon backpacker depuis 3 jours et j’avoue que je ne suis pas mécontente !

Ici, c’est un peu comme une colonie de vacances : il y a des dortoirs, des douches communes, tu te retrouves à partager ta chambre avec des inconnus.

On attend tous que Brian nous trouve du travail. En fait, il dirige le backpacker et fait des équipes qu’il conduit à leur lieu de travail. Ca coûte $15 la nuit, soit $105 la semaine. Il nous emmène au travail en van pour $3.

Comme une sorte de camping, avec des choses que je n’aime pas ( les toilettes et les douches en commun, par exemple) et d’autres, que j’aime ( les voyageurs comme moi qui vont vers toi, les fêtes et la bonne ambiance).

A mon arrivée, j’ai été accueillie par une gentille Allemande, Meika, qui m’a expliqué la vie ici. Tous les matins, il y a des vans pour aller en ville ( à 10h30 et retour, à midi) et pareil l’après-midi (17h30, retour 18h).

Et, je me suis retrouvée à faire un gâteau au chocolat et à la banane et à faire cuire des amandes, le premier jour. En fait, on attend tous que les kiwis soient mûrs pour travailler. Et aujourd'hui, ils sont prets!

Mais, en attendant, on traîne au soleil, on fait la fête, on boit. Il y a même une piscine et c’est très sympa. Bien sûr, dès que le travail aura commencé, ce sera moins drôle. Ici, on peut travailler 7 jours sur 7, payés $13 de l’heure, si tu as de la chance.
Sinon, il y a un autre système : tu dois remplir des paniers sous l’œil d’un superviseur, c’est payé $25 le panier, en sachant qu’ils te minorent si tu as des fruits abîmés. Ce qui fait qu’au lieu de finir avec les $25, tu peux finir avec $16 par panier ou des fois moins.

Pour l’instant, je ne sais pas exactement ce que je vais faire. On attend tous avec impatience, c’est un peu le calme avant la tempête. Mais cet après-midi, je saurai: ça concerne les kiwis...

Pour mon numéro IRD, qui me permet d’être déclarée pour le travail et de voir les impôts me taxer, Brian va s’en occuper. Il m’a seulement dit de lui donner $10 dimanche et qu’il allait s’en occuper ! Quand j’ai demandé si c’était illégal, on m’a dit que non. Brian a des connections un peu partout (comme Huggy Les Bons Tuyaux), je paie juste le fait que la procédure soit accélérée.
Là, je suis dans un dortoir avec 5 autres filles, 2 Allemandes, 2 Norvegiennes et une Holandaise. C'est super sympa et j'ai l'impression d'aimer tout le monde. Tout le monde est si souriant, c'est très facile d'aller vers les autres et on ne se sent pas jugés.
Les fêtes sont très arrosées. Je passe mon temps à boire et à prendre le soleil. Le plus drôle, c'est qu'il y a énormément d'Allemands!
Hier, j'ai rencontré une Belge et ça fait bizarre maintenant de parler Français car je pense, rêve en anglais. Nous avons même enseigné les règles du jungle speed aux autres. Un jungle speed aux antipotes!

jeudi 19 mars 2009

Comment ne pas rencontrer Brian

Finalement, je ne travaille pas encore, je me disais bien que ça allait vite.




En fait, ce matin je me suis levée tôt ( à 6h), ai pris un solide petit déjeuner et me suis mise en route. Finalement, le poids de mes bagages ne me fait plus rien: je dois commencer à m'habituer!




Je suis née pour être une mule!




Je réussis à trouver du 1er coup mon arrêt. Derrière la tour: Skytower, que je compte visiter à mon retour à Auckland. Et, me voilà partie pour 5h de folie!
En plus, pour une fois, le temps n'était pas au beau fixe: il faisait bon mais il a plu sur tout le trajet.
Les routes ici sont toutes en virages et en pentes. Mais, c'est très beau tout ce vert!
On se serait cru en Irlande, un bon jour mais en mieux!
Là, j'ai eu de la chance, j'ai rencontré une Française qui est restée près d'une heure avec moi. Ca fait plaisir de parler un peu ( car, vous n'allez pas le croire mais je ne suis pas bavarde, en vrai.)
Elle m'a un peu parlé de l'Australie où elle avait passé quelques mois. Ca m'a donné envie d'y passer un peu. Mais, si je fais tout ce qui me passe par la tête, je ne reviens jamais!
Parce que je vous signale que je ne suis pas loin des îles Fidji et que le billet pour aller en Thaïlande n'est vraiment pas cher!
Donc, départ à 8h30, arrivée à 12h40 à Paihia. Puis, j'ai dû changer de bus et départ de Paihia à 13h15, arrivée à Kerikeri.
Là, j'appelle Brian, je tombe sur une dame donc je me dis que j'ai dû confondre avec le numéro de mon backpack. Donc, logique, je compose l'autre numéro que j'avais fait hier, je tombe sur un homme qui me dit qu'il vient me chercher ( c'est ce qui était convenu avec Brian). J'attends à l'arrêt du bus et là, un Stephen vient me chercher.
On se met en route, il me demande si j'ai déjà trouvé un travail à Kerikeri, je lui réponds que c'est lui qui devait me donner du travail. Grosse confusion!
J'ai cru que j'avais fait tout ça pour rien. Il m'emmène dans un backpack, justement celui où j'avais réservé.
Bref, on comprend que je me suis plantée de numéro et que c'est Brian à qui je dois parler! Je rappelle, tombe sur la même dame qui me dit qu'il est trop occupé aujourd'hui et de rappeler demain. Là, grosse déception! Je me voyais déjà passer mes journées je ne sais où à chercher à nouveau du travail.
Heureusement que le backpack est sympa car sinon, ça aurait été le début de la déprime! J'essaie de rappeler Brian vers 17h et (miracle!), je tombe sur lui! Il me dit qu'il n'a pas de job vu qu'une Française arrive d'Auckland ( vous m'avez reconnue, non?), je lui réponds que c'est moi et que je suis arrivée à Kerikeri mais qu'on m'a dit qu'il n'était pas disponible.
Finalement, il vient me chercher demain parce qu'il a un boulot pour moi! Croisons les doigts pour que ça se passe bien, cette fois!

En fait, je suis dans une auberge entourée d'arbres fruitiers ( pommes et oranges), le coin est très calme alors qu'il est au bord de l'autoroute, il y a une piscine et c'est vraiment agréable de rester au soleil.

C'est le : Kerikeri Farm Hostel, il est dirigé par un couple d'Allemands et appartient à un Hollandais, je crois. Ils font eux-mêmes leurs cueillettes et mettent à la disposition de tous leurs fruits "organiques" ( sans pesticides ni rien).

J'ai l'impression d'avoir trouvé un hâvre de paix, seul bémol: la ville est à près à une heure de marche, selon Inga (la gérante). Ce qui est cool avec les backpack que j'ai faits jusqu'à présent, c'est que tu as une totale autonomie. Tu viens avec ta tente, tu la poses dans le jardin. Tu viens en voiture, tu la gares gratuitement devant!

Pour les repas, on met à ta disposition des couverts, des plats, des casseroles. Tu as un frigo et le libre accès à la cuisine. Bien sûr, ce n'est pas assez pour faire de grands repas mais tu n'es pas en état de faire de la grande cuisine. Tu veux juste manger et passer à autre chose.

Là, je me suis préparé des légumes, j'ai presque décidé de manger moins de viande ( pour mon coeur! ah! ah!). En fait, ce n'est pas que ce soit si cher que ça, ni peu sûr (la viande vient de Nouvelle Zelande) mais je me dis que, tant que je peux m'en passer, je me fais plaisir en mangeant des fruits et des légumes. Bien sûr, je ne pourrai pas m'en passer longtemps ( j'aime trop mon steack!) mais là, je n'en ai vraiment pas envie.

En plus, si c'est pour acheter des vieilles chipolatas, parce que j'aurais l'impression de dépenser mon argent pour une chose inutile si je me prenais une bonne côte de porc ou un bon steack, je préfère devenir végétarienne quelques temps!

Je suis vraiment gâtée pour l'hébergement! En fait, tu as un guide gratuit qui te donne la liste des auberges faisant partie du "BBH Backpacker Accomodation", ce n'est pas cher si tu prends la carte qui coûte $45, tu paies la nuit $20. La carte te permet d'avoir un crédit pour téléphoner de $20. Ce qui est plus intéressant qu'un numéro de carte prépayée.

Tu as même accès au réseau wifi "zenbu" ( il semblerait que ce soit le même dans toutes les auberges du groupe BBH). Ca te coûte $10 pour 100Mo. Ca c'est pour les férus d'informatique, en ce qui me concerne, c'est super intéressant.

Franchement, l'endroit où je suis est sympa malheureusement je pars demain car je serai logée dans une autre auberge. En fait, Brian propose du travail mais à condition de se loger dans un hôtel en particulier. Je vais voir si c'est moins ou plus cher demain.

Sinon, je suis vraiment perdue dans une petite ville. Kerikeri n'est pas un haut lieu du tourisme en Nouvelle Zelande, mais rien que pour le plaisir d'apprécier une vie au calme, ça vaut la peine. Mon seul regret: être obligée de quitter cette auberge où on se sent "peaceful" pour me retrouver entourée de jeunes travailleurs allemands stressants!

Mais je vous jure que j'adore l'Allemagne et les Allemands, seulement j'ai l'impression de ne pas avoir vu un seul Néozelandais tellement il y a d'imigrés, surtout des Allemands et des Chinois!


mardi 17 mars 2009

Comment trouver un job

Ca y est, je quitte Auckland demain! C'est arrivé super vite, en plus juste au moment où je commençais à apprécier ma petite quiétude!


J'ai reçu une réponse positive pour un job et comme je stressais de ne pas travailler déjà, ça m'a rassuré!


Je sais que ce sont les vacances, c'est pour ça que je veux voir le plus de paysages possibles, visiter le plus possible d'endroits, tant que j'y suis!



Et je compte le faire en travaillant!



Bien sûr, les paies ici ne sont pas mirobolantes ( à peu près $13 de l'heure, ce n'est rien si on compare avec la France) mais maintenant que j'ai un compte bancaire ( et une carte avec un joli cheval dessus!), je me dis qu'il faut que je vole de mes propres ailes. Et surtout, que je dépense le minimum de mes économies!



Donc, on m'a proposé un job à Kerikeri ( ça commencerait lundi ou mardi). Kerikeri est au nord d'Auckland, dans le Northland.


Je quitte Auckland demain, prends un bus pour un trajet de 5h, rencontre Brian, vois si je conviens et si ça me va!


Si non, je ne sais pas ce que je vais faire. De toute façon, je devais aller au nord. Il semblerait que ce soit l'endroit le plus chaud du pays!


On va bien voir! J'ai déjà réservé dans un backpacker! Au pire, je visite la région et pars pour une autre destination!





En fait, j'ai l'impression que ça va trop vite: j'ai mon permis ( accompagné), j'ai récupéré ma carte bancaire néozelandaise aujourd'hui et là, je m'en vais travailler!


Je n'ai pas connu le chômage longtemps! J'espère juste que ce ne sera pas trop dur pour une petite nature comme moi et que je pourrai poursuivre mes efforts pour avoir mon permis!






Mes copains et moi, on en appelle aux dieux pour que ça marche!

Comment passer son permis







Hi, guys!



Ca fait quelques jours que je suis occupée par une activité mystérieuse...



Je peux le dire maintenant, j'ai mon permis de conduire! Mais quand je vais vous raconter, ça va vous sembler une vaste blague.



En fait, j'essaie d'organiser ma vie et de ne pas trop m'ennuyer dans l'auberge de jeunesse.





Donc, lundi, je me suis renseigné pour le permis chez AA, 'the Automobile Association', en fait c'est très simple:



Ca se passe en différentes étapes:





  • learner licence application: c'est le dossier que tu déposes pour faire une demande de permis, ça coûte $39.30. Il faut un justif de domicile (le contrat avec ma banque a suffi), une photo d'identité (ils la font eux-mêmes), un contrôle de la vue. Sur le dossier, on te demande même si tu veux être donneur d'organes.


  • learner licence theory test: une sorte de code qui coûte $39.70. Tu as 35 questions, si tu fais plus de 3 fautes, tu as échoué et tu dois payer à nouveau.


A l'issue de tout ça, tu obtiens un permis de conduire. Il te permet de conduire accompagné, par un ami qui a le permis depuis des années ou par un 'supervisor'. J'ai réussi la première étape!



Puis, tu as d'autres étapes:





  • restricted licence application: il faut attendre d'avoir son permis depuis 6 mois. Ca coûte $39.30. C'est encore un dossier à déposer


  • restricted licence practical test: comme son nom l'indique, c'est le test à passer. Si on réussit, on peut conduire seul mais à condition de ne pas conduire entre 22h et 5h. Ca coûte $48.90.


Et enfin, pour avoir le permis complet:





  • full licence application: $44.30


  • full licence practical test: $70.80



Pour la modique somme de $282.30, on peut devenir conducteur! Mais, ce prix ne tient pas compte des lessons de conduite et tu dois repayer à chaque fois que tu rates un test.

En ce qui me concerne, je suis arrivée aujourd'hui mercredi, j'ai pris le test, l'ai rempli et l'ai raté! Mais je ne considère pas ça comme un honte car je n'ai fait que 5 fautes. Et seulement parce qu'il y a des passages du code de la route que j'ai sautés parce qu'ils me saoûlaient!

J'ai pris quelques minutes pour lire les passages que je n'avais pas lus, j'ai repayé pour un nouveau test et cette fois, c'était dans la poche avec seulement 2 fautes! Je suis désormais l'heureuse détentrice d'un permis de conduite (accompagnée).

Comme quoi, on ne perd jamais son temps à Auckland!

Vous vous rendez compte: je pourrais prendre une voiture maintenant et faire un tour en ville? Bien sûr, le plus dur reste à faire: les leçons de conduite à prendre ou trouver des amis ( qui acceptent de m'apprendre)!

Il y a un côté surréaliste à tout ça: je peux conduire dès maintenant! Dans quelques semaines, je reçois mon permis de conduite définitif ( là, j'ai un permis provisoire), ma petite carte verte!

Ca semble facile mais je trouve les Néozelandais plus matures dans leur conduite. Déjà, ils freinent dès qu'un piéton pose un pied sur la voie!

En plus, ils responsabilisent vraiment les conducteurs. Dans le code, ils parlent sans arrêt des risques que tu peux faire courir aux autres. En plus, le fait de te demander si tu veux être donneur d'organes au moment de remplir ta demande, ça fait réfléchir!

Tu sais que ce sera marqué sur ton permis, donc tu sais que si il t'arrive le moindre pépin, tu feras des heureux!

Par contre, il ne me reste plus qu'à me dire que j'aime conduire. J'ai déjà essayé d'avoir mon permis, j'avais même le code mais j'avais trop peur au volant!

Cette fois, il faut l'avoir car je le trouve trop beau: tu as le drapeau néozelandais dessus, ça fera un beau souvenir!

Au fait, pour la conversion ,c'est simple: 1€=2.4$, en gros.

dimanche 15 mars 2009

Comment chercher du travail



Vous le savez tous, la Nouvelle Zelandaise que je suis doit absolument trouver du travail, sous peine de devoir retourner travailler à la mine... oups, ma langue a fourché, la fnac!











Donc, ce matin c'était passionnant: j'ai envoyé des mails dans toutes les régions du pays, sur toutes les îles et dans tous les recoins. Bref, j'ai dû envoyer 30 à 40 candidatures.















Ca m'apprendra à avoir quitté ma situation de rêve! Heureusement qu'il y a internet: tu cherches du travail sans même avoir à téléphoner à qui que ce soit, ni même à te déplacer.






Outre la recherche d'emploi, je me suis renseignée car quand tu travailles, tu dois être déclaré. En fait, on te donne un numéro IRD. Tu passes à la Poste et la guichetière te le donne. On ne peut pas faire plus simple comme procédure!








Enfin, normalement, sauf qu'il faut soit un permis de conduire (néozelandais ou international), soit une lettre de ton employeur, soit être étudiant. Vous vous en doutez, je ne réponds pas encore aux critères!


On m'a donné un dossier à remplir et à déposer. Il ne me reste plus qu'à trouver un travail! Mais, je ne stresse pas car je suis en vacances!












J'avoue que je n'ai pas encore décidé de ma destination future. La seule chose que je sais, c'est que je ne veux pas vivre à Auckland.








En parlant de ça, vous avez dû vous demander pourquoi il n'y a aucune photo d'Auckland... Je ne voulais pas vous le dire pour ne pas avoir l'air de me plaindre ni même que vous pensiez que je suis malheureuse. Je n'aime pas Auckland. Cette ville n'a aucun caractère, aucun cachet. Ca se voit que c'est plus un endroit où passer qu'un endroit où vivre.


















Ces derniers jours, ce qui m'a rassuré c'est que je n'ai jamais compté vivre là. Je veux découvrir les grands espaces, faire des randonnées, faire du ski, sauter en parachute, du rafting, courir dans une bulle énorme ( demandez à Vincent, il vous donnera le lien sur youtube!)...









Enfin, tout voir et faire ce qu'il faut pour en avoir les moyens!








L'impression que la ville me donne, c'est qu'il n'y a qu'une grande rue ( Queen St) et rien à voir dans la ville même, du centre ville il faut marcher 20 min pour voir le magnifique Auckland Domain. Mais, je ne perds pas espoir. Je suis sûre qu'il y a d'autres choses géniales à voir. Et si ce n'est pas à Auckland, ce sera partout ailleurs!













J'ai même enfin compris comment j'ai fait pour ne pas trouver le bout de rue où je devais aller le 1er jour (on va voir qui suit!). En fait, il y a un petit passage sur St Georges Bay Road, caché par des feuillages (encore!), où aucune voiture ne peut passer et que seules des personnes vivant dans cette rue ont la chance de connaître!






Je vous envoie la photo et vous me dites si vous le trouver bien indiqué!





Pour la 1ère fois depuis que j'ai quitté la Fnac, je me sens vraiment en vacances! Et ça fait plaisir!




J'ai même fait les boutiques! J'ai acheté 3 fois rien, enfin des chaussures sympas car il fait trop chaud pour passer ses journées avec des chaussures de randonnée. Je dois refaire ma garde robe! Je n'ai rien à me mettre ici! Ca me laisse des perspectives excitantes pour 2009!



Je me suis promené et je me suis arrêtée à la terrasse d'un café pour boire une bière ( de Singapour!). L'autre spécificité d'Auckland, c'est sa grande communauté asiatique. Les boutiques, les cafés, les banques, on voit des Asiatiques partout.



Il y a même ( comme à Paris) une boutique Gucci où tu ne vois que des Japonais et des Chinois à l'intérieur. Je crois que c'est l'endroit idéal pour moi finalement: je vais pouvoir manger des tonnes de makis!

Par contre, ce que je trouve sympa, ce sont les rues bordées de palmiers. Ca a un côté "vacances au soleil".

A BIENTÔT!!!!!

l'université d'auckland, là c'est le bâtiment des étudiants en commerce
ici, le "backpacker en folie"
j'ai garé mon bateau devant, en arrivant
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samedi 14 mars 2009

Comment passer une bonne journée








Aujourd'hui, j'ai passé une super journée, un peu crevante mais bonne.



Déjà, j'ai traîné jusqu'à midi dans mon auberge de jeunesse. En fait, je suis en galère de téléphone. Apparemment, l'iphone ne marche pas avec universal mobile. En plus, j'avais emmené cette puce car j'ai plein de crédit dessus mais finalement, je ne peux qu'envoyer des SMS. Même pas téléphoner ni recevoir des appels.




Bref, j'ai essayé de paramétrer mon iphone mais ils ne doivent pas savoir que ça existe, chez Universal!




Ca fait 2 jours que je suis penchée sur le problème, j'ai arrêté ce matin après avoir réalisé que Vodafone gère très bien l'iphone. D'ailleurs, ce sont les seuls à le proposer ici! Quoique, je me demande si ils l'ont déjà ici?





La question mérite d'être posée car j'ai fait pas mal de boutiques de portables hier et je ne l'ai pas vu du tout!






Voici mon backpacker, vu de l'entrée.










Pour tout dire, mon backpacker est assez sympa, j'aime bien ce côté "vie en communauté". Le matin, je partage les lavabos avec des hommes et des femmes que je ne connais pas. Trop drôle de se brosser les dents avec des inconnus. Sortir de la douche et se trouver face à un jeune homme qui attend son tour. Je dis ça mais il n'y a rien de spécial à vivre ça au quotidien. C'est assez drôle de traîner tous en pyjamas le matin!





C'est moins impersonnel que certaines auberges que j'ai faites!





Mais je doute de parvenir à faire des progrès en anglais ici: il n'y a pratiquement que des Allemands! A croire que c'est la destination idéale pour tout Allemand qui se respecte!







Je vais finir par me poser des questions sur ma naissance...






Il a fait super beau aujourd'hui, c'était un vrai plaisir de sortir dehors. J'avais décidé de passer du côté de Auckland Domain. C'est un gigantesque parc que je voulais absolument voir.






Lors de mon périple, j'ai vu le Auckland Museum ( je crains qu'il n'y ait qu'un musée ici). Le bâtiment est super beau.










Le musée est sur 3 niveaux: au rez-de-chaussée, on voit des oeuvres d'art maories, enfin pour moi, mais ce sont plutôt des objets de la vie courante (pirogues, bijoux, maisons...),










au 1er c'est plutôt dédiées à la nature, avec animaux empaillés ( je déteste ça), on voit même une reproduction d'un cadavre de Pompéi (beurk!), des oeuvres chinoises, un tableau qui m'a fait bien plaisir: Modigliani's Jean, Mac and Mickey de Ann Vercourt, une momie et des squelettes de dinosaures.










au 2e, c'est un mémorial aux soldats néozélandais morts pendant les guerres, sans parler de la salle commémorant la Shoah. J'avoue que c'est toujours dur pour moi de penser à ça. C'est le genre de témoignage qui me fait avoir les larmes aux yeux.








Puis, je me suis promenée dans le parc et c'était bien agréable. Il y avait un concert de jazz, tout le monde était assis sur l'herbe ou sur des chaises pliantes à écouter la musique au soleil. Un vrai délice! J'ai profité moi aussi du soleil et du concert.







J'ai fait un petit parcours de rando pour finir ( enfin, j'exagère, ils ont un parcours qu'ils appellent la Forêt) et je me suis amusée à me perdre, malheureusement pas assez longtemps!





Promis, je vous envoie les photos dès que j'ai compris comment créer un dossier sur picasa!

vendredi 13 mars 2009

Comment ouvrir un compte bancaire





Je suis en veine aujourd'hui! J'ai trop envie d'écrire!


Aujourd'hui, j'ai fait quelques démarches administratives de base.




J'ai désormais un compte bancaire en Nouvelle Zelande!





Ca a été super dur à avoir!





Pour choisir la banque déjà! En fait, j'ai pris la 1ère que j'ai vu ouverte aujourd'hui. Car il ne faut pas oublier qu'on est samedi et surtout: toutes les banques de Parnell étaient fermées le samedi.







Alors qu'à Auckland, c'est ouvert jusqu'à 16h. Je suis entrée avec mon passeport, des euros et mon courage. Au bout de 20 minutes c'était fait!




Déjà, il existe 3 types de comptes dans ma banque:





  • le National Bank Infinity avec 5$ de frais prélevés tous les mois



  • le National Bank Classic, sans droit à payer mais avec des frais sur chaque transaction faite, c'est intéressant si on ne dépasse pas 10 retraits d'argent par mois



  • le National Bank Select, sans frais et qui te permet de gagner de l'argent avec les taux d'intérêt mais uniquement si tu as toujours plus de 5000$ sur ton compte, sinon tu paies 15$ par mois


Je ne peux pas dire celui qui est le plus intéressant pour moi mais connaissant mes habitudes de cigale en France, j'ai opté pour la sécurité: le Infinity. En plus, je change de système quand je veux!



Désormais, j'ai un compte à la National Bank, choisie également parce que l'emblème de cette banque est un cheval. Il faut croire aux signes! J'aime les chevaux et c'est mon signe dans l'horoscope chinois.


Mercredi, je récupère ma carte. Et il ne m'a suffi que d'un passeport et de l'adresse de mon backpacker! On n'a pas eu besoin de tuer des milliers d'arbres pour ça.

En plus, aujourd'hui, Florence Floréal est devenue F. J. Floreal. En tout cas, c'est le nom qui risque d'apparaître sur ma carte! J'ai l'impression d'être une de ces Américaines avec ses 2 prénoms, qui ne donnent que leurs initiales. Remarque, ça fait branché!


Et j'ai aussi maintenant un numéro de téléphone en Nouvelle Zelande ( essentiellement pour être appelée par les employeurs!). Ici, il n'y a que 2 opérateurs: Vodafone et Telecom.


Le problème de Telecom, c'est qu'ils n'ont pas de carte sim. Tu achètes un téléphone utilisable ici et en Australie, mais dans lequel tu ne peux pas mettre de carte sim. Le téléphone le moins cher est à 125$. C'est cher pour un téléphone qui ne peut me servir qu'ici!


Bref, j'ai pris une carte prépayée chez Vodafone. Elle m'a coutée 35$, à peu 15€. J'aurais peut-être dû prendre un forfait d'un an mais je préfère voir quel est mon besoin réel avant de choisir, surtout qu'il y a une formule à 30$ par mois qui ne permet d'appeler que 30 minutes, par contre il y a des SMS inclus.


Je ne sais pas vraiment ce qui est le mieux pour moi. Là, j'avais juste besoin d'un numéro à donner pour me contacter!




A la prochaine, chers lecteurs!




Comment trouver son backpacker

Vous me connaissez, je ne suis pas du genre à me plaindre, enfin pas beaucoup et certainement pas plus que vous!
On va dire que je suis dans la moyenne française en matière de plaintes!


Ca a été le cauchemar pour trouver mon auberge de jeunesse!



D'abord, essayer de traîner 23kg de bagages derrière vous en pente (montée et descente). C'est le pays idéale pour mon amie Alexandra: des kilomètres de pentes, des escaliers et des rues qui ne sont pas continues!
En sortant de l'aéroport, je prends un bus qui m'emmène directement au centre ville.
Seulement, mon auberge se situe à Parnell, c'est-à-dire en banlieue proche, enfin c'est l'impression que j'ai!
Je descends dans une rue qui mène à St George Bay Rd, sans demander l'aide de personne et avec seulement un plan en main, je parviens à la bonne rue, dont les numéros vont de 130 à 160 ( je vais au numéro 25!). Là, je réalise qu'il y a un gros problème, c'est la bonne rue mais où sont les bons numéros?
Finalement, je demande à un passant qui m'explique que de ce côté-là, il n'y a pas de numéro 25 et que je dois longer le Strand ( sorte de grande boucle qui mène à l'autre côté de la voie), puis aller sur Gladstone Road (une sacrée montée),ensuite aller sur St Stephen Road et enfin aller sur Parnell Road.
Facile, me direz-vous, sauf que j'ai dû faire 5 à 10 kilomètres ( et je n'exagère pas), chargée comme une mule. Je devais bien avoir 30 kg sur moi.
En plus (c'est là que les pentes interviennent), les montées sont dures quand on tire à bout de bras 20kg de bagages! Avec un sac sur le dos de 7 kg à peu près et un "sac à main" à l'autre bras.
Là, je vais faire ma Française de base: les rues ne sont pas indiquées clairement ici ( enfin, je pense que je suis tellement habituée à voir tous les numéros de bâtiments indiqués que l'inverse m'a perturbée), la traversée des rues est un exercice de haute voltige ( non seulement ils roulent à gauche mais les néozélandais traversent n'importe comment, c'est à peine si ils tiennent compte des passage pour piétons. D'ailleurs, y en a-t-il?).
Mais, je ne me suis jamais sentie en danger puisque les conducteurs s'arrêtent dès qu'ils voient un piéton mettre un pied sur la route. Sommes-nous des sauvages en France?
Quand j'ai enfin repéré la fameuse rue (qui était mal indiquée puisque son nom était caché par des feuillages), j'ai pu voir mon auberge de jeunesse. Il m'a bien fallu 3h30 pour faire ce trajet en enfer!
Je ne rêvais que d'une chose: une bonne douche! Ce que j'ai fait dès que j'ai pu.
Puis, un petit tour de Parnell (le quartier où je vis dorénavant) et j'ai honte de le dire: dodo à 20h heure locale. C'est bon, vous avez enfin compris qu'il y a 12h de plus qu'en France?
Le rêve! Je suis devenue une vieille qui dort à 20h, heureusement qu'il n'y a pas la télé là où je suis sinon, ça aurait été dodo après le JT!

Comment aller en Nouvelle Zelande



Accrochez-vous les amis, ce n'est pas de tout repos!



J'ai compté, ça fait pleins d'heures de vols (ah! ah!)


D'abord, le drame: partir pour un an et n'emmener que 20kg! Je sais que ça paraîtra bizarre aux garçons, mais comment se faire toujours belle quand on n'a que 3 jeans, 5 tee shirts et pas de robe?

Heureusement, que je m'étais préparée à cette déchirure.
Mais, manque de bol, j'avais toujours 22kg de bagage arrivée à l'aéroport (22,8, pour être exacte!).

Là, la gentille hôtesse au sol m'explique que les kilos en trop sont chers avec Air New Zealand (90€, à peu près pour 3 malheureux kilos). Donc, je me suis retrouvée à ranger mon surplus dans un sac plastique et à en rajouter dans mon sac à dos. Car ils se foutent de ce que tu portes en bagages accompagnés!


Décollage: mercredi 11 à 18h10, atterrissage à Londres-Heathrow à 19h avec British Airlines.
L'aéroport de Londres est le rêve pour toutes les fans de shopping: des tonnes de magasins duty free, des produits de marques (chers), des kilomètres de boutiques.

J'ai essayé de les faire car, heureusement, ma valise de 20 kilos faisait son bonhomme de chemin sans moi. Mais, je me sentais quand même lourde avec ce sac à dos, qui devait bien peser ses 10kg, et mon sac plastique, qui n'était pas moins encombrant.

Puis, re-départ pour Hong Kong à 21h40, heure anglaise, donc 20h40 par chez nous (à moins que ce soit l'inverse!) à bord de Air New Zealand, cette fois.

Là, j'ai réalisé l'épreuve à laquelle j'allais être soumise: tout le monde parlait anglais ou chinois dans l'avion. Pas un seul petit mot en français!

Mais, dans mon nouveau malheur, j'avais bien de la chance: une rangée de fauteuils pour moi toute seule et le hublot à mater.

Là, je me suis bien occupée: j'avais le choix parmi 77 films, dont des films que je n'avais pas eu le temps de voir: Changeling (L'échange, pour ceux qui ne sont pas en voie de devenir bilingues comme moi!) , Quantum of solace, Burn after reading, The Wrestler, entre autres!

Rien de tel que des heures de vol pour rattraper tout mon retard en matière de cinéma!

Sans parler de la musique (vive les ipods!) et des bouquins (mais finalement je n'ai rien lu). L'immersion dans ce monde en anglais était totale.

Après une nuit de vol, nous avons atterri à 10h10 heure française à Hong Kong, soit 17h10 heure locale.

Là, pareil, j'ai vécu la dure épreuve du transit, avec contrôle de mes affaires, enlèvement de mes bottes de rando, présentation de mon passeport et à nouveau, les boutiques duty free.

Puis, à 19h35 (vous retirez 7h pour l'heure française) j'ai dû réembarquer sur le même avion, mais pas avec le même équipage et direction Auckland.

Ca m'a fait bizarre de me dire qu'il était midi chez moi mais qu'il faisait déjà nuit à Hong Kong, c'était un peu comme de partir en Suède en automne.

Et là, ça a été l'épreuve finale: à peu près 12h avant l'arrivée en NZ! Donc, comme d'hab' j'ai regardé les vidéos, dormi, écouté de la musique et dormi.
Rien de tel que d'être coincée dans un avion pour se poser des bonnes questions existentielles. Mais, j'en suis sortie plus forte!
A l'arrivée à Auckland, je n'avais qu'une envie: manger au Mc Do! Comment expliquer? Le dernier repas que j'ai eu était un petit déjeuner 2h avant l'atterrissage, normal quand on pense qu'il était 9h en Nouvelle Zelande, mais pour moi il était l'heure d'avoir un bon dîner (21h en France!)!
J'avais comme la sensation d'avoir loupé un repas avec tous ces décalages horaires! Sans compter l'inconfort qu'il y a à ne pas avoir de brosse à dents ni de pâte dentifrice sur soi. Quand on sait à quel point j'aime me brosser mes petites dents blanches....
Car, avec British Airways, on n'a pas le droit d'avoir même la plus petite bouteille sur soi alors qu'avec Air New Zealand, tu as le droit à tes petits flacons de 100 ml. Enfin, c'est ce qu'on m'avait dit avant le départ!
J'espère que ça aura changé au moment du retour!
Bref, mon avion atterri à Auckland à 11h du matin ( 23h chez vous, petits veinards!). Je passe la douane où l'épreuve des questions sur mes motivations m'attend, à nouveau rayons X pour mes bagages ( j'avais enfin retrouvé Ginette, ma valise!) et LA LIBERATION!!!!
La 1ère chose que je fais en arrivant? Non, je n'embrasse pas le sol, non je ne me lance pas dans un aka endiablé, non, je ne chante pas l'hymne national néozélandais, je me brosse les dents!
Et qu'y avait-il comme par miracle à l'aéroport? Un Mc Do! Donc, je m'envoie un menu Bacon Mac Deluxe, avec le sentiment d'être un peu revenue au pays! Un peu car ce hamburger n'existe pas avec du bacon!
Il ne me restait plus qu'à trouver mon backpacker et ce n'était pas une mince affaire!
A bientôt!



dimanche 8 mars 2009

Comment dire au revoir aux amis, suite

Il est beau, mon Yo dans son remake de "Cocktail", mieux que Tom Cruise, non?

Yo, vous anime des mariages, des communions et des bar mitzvah!!!

Comment dire au revoir aux amis





Hier soir, j'ai fait une grande party pour dire au revoir à mes amis de la Fnac.




Pour que ce genre de fête soit un succès 2 ingrédients doivent être réunis: des amis géniaux et de l'alcool.




Donc, ça a été, en toute modestie, le succès de l'année! Je n'ai invité que des gens que j'aimais ( au diable l'hypocrisie quand on s'en va!)



Ca fout le bourdon de se dire que dans le meilleur des cas, on se revoit dans un an. Mais comme on ne sait jamais de quoi demain sera fait.... Espérons!


Je publie quelques photos compromettantes.... Malheureusement, on ne voit pas tout le monde! Nous n'étions pas 50 mais j'ai parfois eu l'impression que nous étions des milliers!

Et merci à tous d'être mes amis et d'avoir laissé votre empreinte dans mon coeur!
Merci à tous ceux que j'ai vu cette semaine! Merci de vous être rendu disponibles pour moi! Et désolée à ceux à qui je n'ai pas pu dire un dernier au revoir ( adieu, ça sonne trop mélodramatique pour moi) parce que je n'ai pas eu le temps!

Merci! Merci! Merci!





Je sais que vous avez pris des photos, vous aussi, n'hésitez pas à les envoyer afin qu'elles soient publiée!



































































Eh oui, quand il s'agit de faire la fête, je ne suis pas sélective, même Fripouille est venu boire et manger avec nous!












vendredi 6 mars 2009

Comment en finir avec les préparatifs







Je suis toute fière: aujourd'hui j'ai mon 1er membre! Je suis devenue un leader, un chef charismatique, presque un gourou!






Merci Arno! Tu as droit à ma reconnaissance éternelle!




C'est sûr que c'est toujours un peu dur d'écrire et de se raconter, ça a un côté "journal intime" mais c'est public! Et j'ai toujours un peu peur de trop en dire...




Aujourd'hui, j'ai continué les derniers préparatifs.




Faire ma valise est toujours aussi perturbant, je sais que je pars mais ça rend le voyage encore plus définitif!
C'est un rappel constant du fait que je pars. Et parfois, j'ai envie d'oublier pour ne plus ressentir cette angoisse.




Avec ma mère, on s'est formé à Skype. Elle, elle m'éclate: elle a du mal avec internet mais quand elle voit l'utilité d'une chose, elle apprend à une vitesse!




On s'est appelé, regardé à la vidéo et on a bien ri! Le plus drôle, c'est mon père, qui ne touche jamais à l'ordinateur à la maison, qui dit à ma mère qu'il faut qu'elle apprenne. Si seulement, il appliquait aussi pour lui ce bon conseil!








Je me suis occupée de l'administratif aujourd'hui: lettres de résiliation d'abonnement ( eh oui, j'ai 2 lignes à résilier!), j'ai relu les conditions générales de mon assurance et j'ai complété le dossier que je laisse à ma soeur afin qu'elle s'occupe de mes affaires à ma place.


Je crois que tout est prêt de ce côté-là. J'aurais peut-être dû me renseigner plus pour ma mutuelle au boulot car j'ai réalisé que mon assurance ne prend pas en charge les lentilles de contact et d'autres trucs comme ça.

Mais, sans vouloir me la raconter, je suis géniale: j'ai déjà fait un stock de lentilles (déjà remboursées par ma mutuelle) et j'ai acheté mes lunettes( 2 jolies nouvelles paires!).




Par contre, je vais voir si la mutuelle rembourse les lunettes achetées avant la fin de mon contrat à la Fnac. Logiquement, oui, enfin, j'espère!


Parce que j'en suis pour plus de 300€ de ma poche! Mais c'est trop tard pour pleurer!








Sinon, toutes mes soirées sont prises: je vois des amis différents tous les soirs pour dire au revoir.




Ca fait drôle de quitter les gens en se disant que, dans le meilleurs des cas, on se revoit dans un an. Mais j'essaie de créer des souvenirs inoubliables.


Par exemple, mercredi j'ai été invitée par Maité et j'ai dormi sur une péniche, une nouvelle expérience que je ne suis pas prête d'oublier et sur le chemin du retour, je rencontre Nicolas. Et on prend rendez-vous.





Comme ça, je pourrai lui dire au revoir. Je crois, qu'en ce qui me concerne, il est important de dire au revoir aux gens, comme ça c'est une page qui se tourne sans heurt et comme ça je peux regarder devant moi sans hésitation!





Sinon, ces blaireaux de la fnac ont déjà bloqué ma carte! Mardi, je passe en caisse, histoire de faire les dernières courses avec remise, et ça ne marche pas!


Après 8 années de bons et loyaux services, ils me jettent comme une vieille m.... Ca a été un choc.




Les joies de l'informatique: quand tu poses un sans solde d'une année, une machine programme la fin de tous ces droits que tu as acquis à la force du poignée le jour même. Ca m'a fait comme si je n'avais jamais travaillé là. Une impression sacrément désagréable!


Ils auraient pu attendre un mois au moins car je crois encore faire partie de la boîte, à moins que je sois virée et qu'ils ne m'aient rien dit!






J'ai hâte d'être partie et de pouvoir raconter la vie là-bas!














lundi 2 mars 2009

Comment on décide de partir




La décision de partir m'est venu très simplement. D'abord, je suis vendeuse à la Fnac mais je commençais à saturer. Devoir courber la tête sans arrêt devant des gens qui se sentent supérieurs tout ça parce qu'ils dépensent de l'argent!


A croire que ce qu'ils dépensent va directement dans ma poche, si seulement! Ou que l'argent fait de nous des êtres supérieurs!

La relation est faussée dans la vente: tu deviens une sorte de domestique, même plus un être humain et tu dois faire sans arrêt face à la mauvaise éducation de certains!


Bien sûr, il y a des personnes super gentilles, bien élevées et qui te font prendre plaisir à les aider. Mais quand tu tombes sur quelqu'un qui oublie qu'il s'adresse à un être humain et qui ne parle qu'à un gilet vert, c'est horripilant!


Bref, ça me saoûlait et j'en avais ma claque d'entendre les autres me dire que c'était ça la vente!


Je ne pouvais plus l'accepter!


Et soudain, j'ai eu un ami qui partait à Montréal en septembre qui m'a parlé du PVT et là, mon univers s'est éclairé! Quitte à faire autre chose autant se lancer dans un changement radical, autant prendre un grand risque, aller dans le pays qui me fait rêver depuis que je suis toute petite!


Eh oui, c'est la Nouvelle Zelande et ça, bien avant le Seigneur des Anneaux!


J'ai pris la décision en quelques semaines. Après il a fallu l'expliquer aux autres. Entre ma mère qui pense que je vais tellement m'ennuyer que je vais revenir au bout de 3 mois, ceux qui ne comprennent pas qu'on puisse avoir envie de voir autrechose avant de se retrouver coincée dans une vie qu'on n'a pas choisie et ceux qui m'ont encouragée...


C'est vrai, j'ai même eu un collègue qui me soutenait que ça n'allait pas trop marcher et qui ne voyait pas l'intérêt d'y aller, jusqu'au moment où sa nana lui a dit que son rêve était d'aller là-bas! Là, j'ai eu son soutien! La blague!


C'est vrai qu'on est mal informé sur ce pays, il est tellement loin et en France on est tellement chauvin! On s'imagine que même si on est mal ici, qu'ailleurs c'est forcément pire. Tout ça parce qu'on a peur de voir ailleurs!


Je ne sais pas ce qui m'attend, je ne sais même pas si je pourrai prendre l'avion le 11 (on n'est jamais à l'abri d'une crise d'angoisse)! Mais je sais que si je ne le fais pas, je vais mourir à petit feu à faire ce que je fais. Je vais me transformer en vieille nana aigrie et pourrir sur place.



Je ne fuis pas une situation qui ne me convient pas, je vais vers quelque chose que j'ai envie de découvrir!


Là, je n'ai pas encore les photos de là-bas, ni de récit de voyage à raconter mais la préparation aussi est importante! Et j'ai envie d'écrire sur mon état d'esprit du moment car ça peut aider ceux qui n'osent pas à prendre leur vie en main!


dimanche 1 mars 2009

Comment préparer son départ




Voilà, je pars dans 10 jours en Nouvelle Zelande, j'ai posé un congé au boulot. Je suis désormais libre de toute attache!




Quoique... En fait, il me reste juste à préparer ma soirée d'au revoir.

Et ça, ce n'est pas une mince affaire!

Comme tout voyageur, il y a des choses à faire avant de partir et réussir à dire au revoir est une des plus difficiles.



Déjà, la demande de visa. J'ai demandé un PVT en septembre: visa vacances travail, qui me permet de travailler légalement là-bas. Je n'ai attendu que quelques jours pour recevoir ma réponse. Et lestée de 50€ (le prix du visa!), je me suis efforcé d'informer les amis et la famille.





Ce qu'il y a de drôle quand tu pars pour longtemps (dans mon cas, un an), c'est que tu regardes différemment tes relations. Les gens que tu aimes, tu les aimes encore plus et ceux qui t'ont déçu, tu commences à remettre en question vos relations.

Bref, en août, je décide de partir, en septembre je prends conscience de qui sont mes amis!





Puis, j'ai demandé un congé à mon responsable. J'ai de la chance qu'apparemment ce soit mal vu pour un entreprise de refuser un sans solde, donc c'était tout bon!

Mais ma présence, mon travail exceptionnel, tout ça ça va leur manquer! Enfin, j'ose le croire! Il faut dire que je pars au bon moment: PPR licencie 400 postes, dont 200 à Paris. Je crois bien que cette année va être terrible à la Fnac, mais ce n'est plus mon problème.

Le seul souci concernant le travail c'est que je ne suis pas sûre de retrouver ma place dans mon rayon, mais ça c'était une des clauses que j'ai acceptées en demandant mon sans-solde. Je me fiche de vendre des ordinateurs dans un an, du moment que je peux avoir une année pour souffler!






J'ai aussi découvert que je ne suis plus soumise à la sécu à l'étranger. Il y a un équivalent: la CFE pour les gens comme moi, mais 350€ par trimestre alors que j'ai souscrit une assurance internationale ( chez Globe Partner à 356€ l'année)!



Je ne vois pas l'utilité de la prendre.
En plus, à la Sécu, quand j'ai téléphoné, la dame m'a dit que je devais rendre ma carte vitale. Mais de quel droit? Alors que j'ai souffert pour elle? Jamais je n'abandonnerai ma petite carte verte!

C'est con à dire mais j'ai travaillé pour la mériter et devoir la laisser tout ça parce que je pars un an et que je suis tombée sur une crétine... Jamais! Je ne m'en servirai pas puisque je suis loin. Les clauses de mon PVT, c'est que je ne dépends pas de la sécurité sociale néozélandaise.
J'ai souscrit une assurance privée, je ne profite pas du système de santé des travailleurs de mon pays d'adoption , je ne profite pas de celui de la France.
Mais je garde ma carte vitale pour ne pas avoir à faire le pied de grue à la sécu à mon retour et surtout, pour ne pas entendre une conne me dire que je n'avais aucune raison de la rendre! Les administrations françaises, il y a quelque chose de kafkaïen dedans!



J'ai essayé de faire une procuration pour les élections européennes en mai (il faut quand même être sérieux parfois!) mais les policiers du commissariat de mon village (avant, je croyais que Sevran dans le 93 était une ville de 50000 habitants!) ne savent même pas qu'il y a des élections dans 3 mois.
Bref, téléphoner, passer d'un poste à l'autre pour découvrir que personne ne connaît l'existence de la démocratie et des élections, c'est tuant!


Donc, je ne voterai pas cette année parce qu'aller au commissariat deux fois pour faire mon devoir de citoyenne est relativement chiant! Que revenir bredouille alors que les élections européennes ne me tiennent pas particulièrement à coeur, c'est frustrant! Et que tomber sur des personnes non informées, que ça ne dérange pas de passer pour des idiots et dont aucun ne fait l'effort de se renseigner sur la date des élections, ça m'énerve!

J'ai eu le sentiment de passer pour une débile car eux n'avaient pas "reçu la circulaire"! Ce monde est fou: certains ont besoin de lire un papier pour commencer à réfléchir!



Le plaisir de se battre contre les administrations n'est pas un plaisir que je connaîtrai cette année! C'est déjà ça de gagner!